26 Avril : Tout sur l'eau des sources du Lez

C’est à 29 personnes que nous nous sommes rendus à la station de clarification ARAGO (créée en 1984-1985 route de Mende) afin d’écouter les riches explications de notre guide devant un synoptique de contrôle et découvrir les différents bassins de traitement des eaux. La station François-Arago de Montpellier (alimentée par l’eau du Lez et l’eau brute du Bas Rhône) est une station de clarification d’eau sous contrat d’exploitation Veolia, qui traite, rend potable et produit l’équivalent de 30 milliards de litres d’eau chaque année (cf. magazine d’information HARMONIE de l’agglomération de Montpellier d’avril 2010 page 12).

Globalement, les ressources en eau sont suffisantes, malgré quelques tensions en période estivale, quand la population augmente et que le niveau des nappes commence à décliner. Le processus de potabilisation utilise des filtres à sable, une chloration et un traitement au sulfate de cuivre et des filtres à charbon actif. Un double traitement est fait dans un cyclodécanteur dans lequel est utilisé un floculant et un adjuvant Les filtres sont nettoyés (décolmatés) par une mise en pression inverse mais l’eau de décolmatage est réutilisée. Des analyses sont faites 2 fois par jour par les employés de la station ainsi que par un laboratoire privé (contrôles demandés par la DDASS).

Cette station permet de garantir la meilleure qualité possible de l'eau de la source du Lez, avant sa distribution. Nous nous sommes rendus ensuite à la station de pompage, sur le territoire de la commune des Matelles pour la visite guidée de l’usine de captage, à 40 mètres sous terre, qui débite 1 700 litres/seconde.

En effet, la ville de Montpellier choisit une meilleure utilisation de la source du Lez pour une eau de qualité, de l’eau moins chère et de l’eau en quantité. Ce captage en milieu karstique est très important, il a demandé un creusement de galerie, la réalisation d’une salle souterraine, le creusement de deux puits, l’exécution de quatre forages et la mise en place des équipements (tubage des forages, pompes, raccordement hydrauliques, installations électriques dans le bâtiment de surface). Nous avons pu visiter la salle de commandes équipée d’un synoptique de surveillance qui permet de contrôler en permanence le fonctionnement de l’ensemble des équipements.

Nous sommes descendus dans la salle souterraine où sont installées les trois têtes de puits qui sont raccordés à la galerie par une canalisation de 1300mm de diamètre. La hauteur de refoulement des unités de pompage varie de 6 à 65 métres pour un débit maximal de 2 000 l/s.

Ce captage de la source permet, grâce à un rejet dans la rivière, de garantir à longueur d’année un débit minimum de 160l/s d’eau dans le Lez et, grâce à cette alimentation permanente le Lez est redevenu vivant. Après cette matinée instructive, fort intéressante et très technique le repas a été partagé sous les ombrages de la source du lez et une promenade a clôturé l’après-midi. Merci à Nella et Edith pour l’organisation. 

Les photos de cette sortie sont visibles sur la galerie photos.

15 et 16 Mars : Severac et Laissac

Après un voyage agréable, sous un soleil éclatant, nos 20 participants se sont retrouvés au pied du château de Séverac à 20 minutes du Viaduc de Millau et des Gorges du Tarn.

En suivant les pas du guide de l’office du tourisme, nous avons parcouru les ruelles de la cité médiévale de Séverac pour y découvrir, la Maison des Consuls, le Sestayral (marché aux grains), l’église St Sauveur, la maison de Jeanne, la fontaine romane, pour arriver jusqu’au château. Il a appartenu à plusieurs familles : les Séverac, les Armagnac, puis les Arpajon. Ces derniers construisirent un château Renaissance, actuelle façade sud. Remparts, courtines, tours de guets, chapelle, cuisine,... autant de témoignage du passé que nous avons découvert.

Puis nous avons pris la direction de Laissac qui s'étale au confluent du Mayroux et de l'Aveyron. Très bon repas avec animation de la part de Jeannot qui nous a chanté, en hommage à jean Ferrat « la montagne » puis nuit chaude (pas de fausses idées mais des chambres surchauffées) à l’hôtel Cazes-Arazat.

Lever tôt pour se diriger vers le marché aux bestiaux (second au niveau national) et plus précisément vers la cabine de surveillance d’où nous avons pu observer les bêtes pour les ventes vers la boucherie (8h, rideaux fermés) et celles qui concernent l’élevage des broutards et des animaux partant vers l’exportation (8h45 rideaux ouverts). Les rideaux séparent les animaux des deux marchés afin que les maquignons ne puissent découvrir avant l’heure les bêtes de la 2ème vente.

Après le visionnage d’un film explicatif et la dégustation d’un délicieux gâteau aux noix, nous sommes partis à la découverte d’un autre foirail, celui de la vente des ovins ; nous avons failli partir avec une cargaison d’agnelets ! La matinée à Laissac s’est terminée par le marché du village, le péage à la sortie du foirail où doivent s’arrêter les camions pour être en règle et par la suite un bon repas dans un restaurant typique où beaucoup de maquignons se retrouvent en fin de marché (comme de bien entendu !).

L’après-midi, nous nous sommes dirigés vers la ferme de Gaybes à Coussergues qui est une exploitation de vaches laitières et qui a réalisé un grand projet de panneaux photovoltaïques en 2008, qui a agrandi la stabulation des vaches laitières et installé deux robots de traite. Cet aménagement consiste en un système de portes automatiques qui permet la circulation aux vaches via le robot de traite. La traite se fait sur 24 heures et permet le pâturage.

Les points positifs de cette installation sont :

• Un bien être pour les animaux beaucoup plus sereins, calmes et moins perturbés dans leurs habitudes.
• Une qualité de vie pour les associés due à l’astreinte moins exigeante.

Le beau temps, la bonne humeur, la bonne chère étaient de la partie pour contribuer à deux jours de découverte du patrimoine de Séverac le Château et du milieu agricole de Laissac avec son marché national aux bestiaux. Nous sommes repartis avec de très bons souvenirs.

Merci aux organisateurs pour l’organisation de cette virée en Aveyron ainsi qu’à Christiane FALGUIERES (élue municipale de Laissac, déléguée et responsable de ce marché national aux bestiaux) pour nous avoir accueilli chaleureusement et guidé toute la journée.

Les photos de ces deux magnifiques journées sont visibles sur la galerie photos.

Soirée Robert Burns du Ceilidh Club.

Plus de 60 amis de l'Écosse se sont retrouvés ce mercredi 27 janvier 2010 à la salle du Devézou pour fêter le poète national de l'Écosse, Robert Burns, en dansant et en dégustant la panse de brebis farcie.