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Aqueduc Nature
19-04-2011

Sur le sentier des Asphodèles... 

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La première étape de notre virée vers le causse de l’hortus fut Saint Matthieu de Tréviers où nous attendait notre guide, Martial Aquarone. Passionné de Nature, du patrimoine caché de nos garrigues historiques et ayant le savoir faire des métiers anciens utilisateurs de ces lieux, il nous a tout d’abord amené près du Dolmen des feuilles puis, près du menhir de Juoilles, 2 mégalithiques majeurs du plateau.110425_asphodeles3.jpg

 

Sous les feuillages ombragés des chênes, en liseré d’un pré aux tendres herbes, et sous un beau soleil, nous avons pique-niqué au Mas de Baume. Cette grande battisse, une ancienne verrerie reconvertie en un magnifique et paisible lieu de villégiature a été le lieu de départ de notre ballade à travers la garrigue.

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Nous avons parcouru "le sentier des asphodèles" avec ses vestiges archéologiques et patrimoniaux : capitelles, charbonnières, lavogne, et tourelles de berger, sans oublier les mystérieuses cachettes dans lesquelles les gentilshommes verriers venaient abriter leurs trésors. Cette petite balade valait le détour avec ses murets de pierres sèches, garrigue aux odeurs de thym, les asphodèles qui renaissaient et les commentaires avisés et intéressants de Martial Aquarone.

Merci à lui et rendez-vous en 2012 !


 
Aqueduc Nature
11-03-2011

Le village de Nages 

110311_nages_53.jpgPar un temps clair et ensoleillé, nous étions 8 à nous diriger vers le village de Nages où nous attendait notre Guide François Barnouin, apiculteur, randonneur et habitant de ce village pittoresque.110311_nages_45.jpg

 

Passionné d’archéologie, il nous a guidé vers le Nord du village, en direction de la fontaine romaine, au sommet d'une colline d'une hauteur de 160 mètres environ pour nous exposer l’évolution du paysage depuis l’ère primaire, avant de centrer ses explications sur les oppida (places fortes militaires) qui dominent la Vaunage, et nous faire découvrir l’oppidum des Castels.

 

Ce dernier est l'un des témoins de la forte occupation gauloise dans cette plaine. Les vestiges des murs d'enceinte, tours et maisons font de cet oppidum l'un des sites pré-romains les mieux conservés de la Gaule.

Installés sur des pierres plates 110311_nages_68.jpgchauffées au soleil, nous nous sommes restaurés et sommes repartis110311_nages_63.jpg à la recherche de vestiges et de boulets de pierre(se rapprocher de Nella), sur des sentiers plus que caillouteux.

 

En complément de la visite, François Barnouin a fait ouvrir spécialement pour nous le premier étage de la mairie qui comporte une petite salle abritant le musée municipal montrant des vestiges archéologiques issus des fouilles faites sur l'oppidum.

Riches de toutes ces informations, nous sommes rentrés dans l’après-midi en pleine forme avec, cependant, les chevilles un peu douloureuses.  


 
Aqueduc Nature
15-02-2011

15 Février 2011 : Visite de l'usine Ametyst et du centre de tri Demeter

La nature étant dans tout, Aqueduc Nature avait choisi de consacrer sa sortie du 15 février à l’élimination de nos déchets. Problème crucial de notre société présentant des enjeux environnementaux, sociaux et financiers.110215_demeter2.jpg

110215_demeter1.jpgLa journée a commencé par la visite de l’usine de méthanisation Ametyst, ouverte en 2008, prévue pour traiter le contenu des poubelles de déchets recyclables des communes de l’agglomération de Montpellier à couvercle orange (biodéchets) et à couvercle gris (déchets ménagers résiduels après tri). La méthanisation est un procédé biologique de dégradation de la matière organique par une flore microbienne. Il s’agit d’un processus naturel qui agit sans oxygène dans des enceintes fermées. La matière organique se transforme en biogaz, celui-ci peut être ensuite valorisé en énergie, et en un résidu très humide (le digestat) est transformé en compost après une fermentation complémentaire et un séchage. Le principe est particulièrement séduisant.

Lors de la visite des installations, fort intéressante, le fonctionnement de l’usine nous a été décrit avec moultes détails. Hélas, l'usine fonctionnait en mode réduit suite à un incendie qui a eu lieu en septembre 2010. Ainsi, en Février 2011, seule une partie des déchets pouvait être traitée, l'excédent étant redistribué soit vers la décharge de Castries, soit vers l’usine d’incinération de Lunel-Viel. Aucune date n'a pu nous être donnée pour le retour à la normal des installations… La rencontre avec l’association des riverains de l’usine s’est révélée instructive. Ils ne refusent pas catégoriquement le voisinage avec cette installation, mais critiquent largement les désagréments et certaines nuisances, que ce soient le bruit, les mouches quand il fait chaud ou les odeurs... Dans ces conditions, le devenir de l'usine Amétyst doit être repensé en intégrant au mieux les contraintes occasionnées aux riverains et l'intérêt écologique certain de cette voie de valorisation de nos déchets.

La première visite de l’après-midi a été consacrée au centre de tri sélectif Demeter, qui reçoit le contenu de nos poubelles à couvercle jaune. Tout ce qui y est apporté pourrait être valorisé, à condition que le tri familial ait été convenablement fait. Dans l'usine, les machines opèrent un premier tri automatique entre plastiques, et même entre différents plastiques, papier, carton, ferraille… Mais le plus impressionnant reste le tri final, obligatoirement manuel, où devant des tapis roulants s’activent les trieurs. Cette opération pourrait être largement réduite si chacun chez soi était attentif à respecter les règles.110215_demeter3.jpg

L’après-midi s’est poursuivie par une halte devant l’ancienne décharge du Thôt, en compagnie du président du Comité de vigilance qui a insisté sur certains points de sécurité qui semblent faire défaut sur le site : défaut d’étanchéité de la décharge, traitement incomplet de l’écoulement des lixiviats qui malgré des installations de pompage pour les conduire à Maéra, stagnent dans les fossés et s'écoulent vers les cours d'eau. Le projet d’installation sur le site d’une importante centrale photovoltaïque a aussi suscité le débat, courtois mais animé. Par contre, l'absence de débat contradictoire avec l'agglomération de Montpellier, ne nous a permis de conclure réellement sur le devenir de ce site et sur sa réhabilitation ?

Nous sommes rentrés chez nous plus instruits et plus que jamais conscients de la nécessité de trier correctement nos poubelles, mais surtout que la meilleure façon d’apporter une solution au problème grandissant des ordures est d’en produire moins, donc de consommer plus intelligemment.

Ne terminons pas sans remercier Serge pour ses remarques judicieuses, qui ont mis l’accent sur des points particuliers qui auraient échappé à la plupart d’entre nous.  


 
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