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Sortie au pays de Lunel Version imprimable
22-01-2008

Sortie du 22 janvier 2008 au pays de LUNEL

Trait d’union entre les Cévennes et la Méditerranée, mais aussi entre Montpellier et Nîmes, c’est à Lunel, agglomération qui s’est développée autour d’un centre médiéval dont la date de fondation reste imprécise, que nous avons débuté notre journée. Nous avons découvert successivement :
  • L’Eglise Notre-Dame-du-Lac, rebâtie au 17ème siècle en style gothique méridional, avec la particularité non seulement d’être orientée à l’ouest mais aussi de posséder un clocher en 3 parties ; la base du 12ème siècle, surmontée d’une tour de guet du 13ème qui supporte la flèche du 14ème siècle. Son intérieur flanqué de cinq chapelles est doté d’un orgue, inscrit au mobilier historique de France, construit par Cavaillé Cole, pièce assez rare dans notre région.
  • La bibliothèque, bâtiment édifié au 18ème siècle, qui abrite le « Fonds Médard », soit environ 5000 ouvrages, dont des originaux anciens, légués par Louis Médard à ses concitoyens.
  • L’ensemble architectural des « Caladons » datant de 1240, occupé à cette époque par la commanderie des Templiers qui était intégrée dans l’enceinte de la ville.
  • La tour des prisonniers, accolée à la porte Notre-Dame, vestige des remparts de la première enceinte médiévale.
  • La grande maison gothique, curieusement appelée « Hôtel Philippe Le Bel », dont les fenêtres ogivales présentent un décor sculpté correspondant à l’architecture civile des 13ème et 14ème siècle.
  • L’Hôtel particulier de Bernis qui englobe des vestiges médiévaux (lieu de culte, école de médecine du 13ème et tribunal), rappelant le passé juif de Lunel.
  • L’ancien couvent des Carmes, repris après la révolution par la confrérie des pénitents blancs de Lunel, qui accueille aujourd’hui la maison paroissiale. La chapelle, maintes fois détruite et reconstruite, conserve de nombreuses réalisations gothiques. Elle est actuellement toujours un lieu de culte.
 
Notre visite du matin s’acheva, après avoir franchi l’ancien port de Lunel qui rejoignait l’étang de l’Or par un canal maintenant comblé, dans le parc Jean Hugo (arrière- petit- fils de Victor Hugo) décorateur, graveur, peintre et écrivain qui s’installa à Lunel en 1929.
 
Après le repas tiré du sac sur les bords du Vidourle, avec le pont Ambroix pour décor, notre guide du matin nous rejoignit en proposant un parcours commenté du site d’Ambrussum et en particulier de l’oppidum. Partant du pont Ambroix, qui était, avec celui de Sommières, le seul grand passage enjambant le Vidourle, nous avons gravi la colline pour observer les vestiges de la voie pavée romaine donnant l’accès par le sud à la ville haute, relais sur la voie Domitienne. De nombreux vestiges d’édifices, d’habitations gallo-romaines, de ruelles et une partie des remparts donnent une idée de l’importance du site et de sa vocation. Ce fut également l’occasion de percevoir au pied de la colline, sur les rives du Vidourle, une partie du chantier en cours des archéologues, dans le quartier bas d’Ambrussum.

 
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