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Aqueduc Nature
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19-01-2005 |
Visite de la Manufacture Nationale
de tapis de la Savonnerie.
Quand l'artisanat devient un art...
A Lodève, se pratique depuis 25 ans une technique de
tissage vieille de près de quatre siècles. C'est celle de la Savonnerie qui fit son
apparition à PARIS au début du 17ème siècle. Aqueduc nature s'est
rendu récemment dans cette Manufacture et souhaite vous faire partager le
plaisir qu'il a éprouvé en en découvrant ce lieu qui perpétue une tradition.
L'Atelier national de Lodève fut créé en 1964, en
particulier pour donner un emploi aux femmes des harkis travaillant dans la
région. Mais ce choix est du au fait qu'à Lodève la pratique du tissage y était
ancienne (écarlate de Lodève). En outre l'huile des oliviers présents sur les
coteaux environnants, était en partie utilisée pour la fabrication de savon.
L'histoire commence dans des bâtiments provisoires, la formation du personnel à
la délicate et difficile technique de la Savonnerie pour donner aux lissières la qualification
exigée est longue avant d'arriver aujourd'hui à la qualité des productions, reconnue
et incontestée.
Les lissiers et lissières de Lodève, titulaires dans le
corps des lissiers des Manufactures Nationales des Gobelins de Beauvais et de
Lodève (employés de l'état) peuvent ainsi exécuter, aussi bien des copies à
l'identique de tapis anciens (Savonnerie des 17ème et 18ème siècle ou
Empire) pour remplacer si nécessaire des tapis historiques, que tisser des
ouvrages d'après des cartons d'artistes contemporains. Bien entendu, ces productions
inscrites aux inventaires du Mobilier National appartiennent à l'Etat, seul
donneur d'ordres et sont utilisées pour meubler ses résidences officielles :
ministères, palais présidentiel, ambassades...
La technique de la Savonnerie conforme à celle pratiquée autour du
bassin méditerranéen a peu varié depuis le 17ème siècle .Elle est exécutée sur
des métiers de haute-lisse, d'après le carton d'un artiste, par un lissier qui
travaille à la lumière naturelle et à contre-jour. Le respect des exigences
qualitatives impose l'utilisation de laines (catégorie velours) naturelles ou
teintes« mérinos » qui sont importées d'Australie ou de
Nouvelle-Zélande ainsi qu'une technique de teinture extrêmement élaborée
faisant appel à des coloris très diversifiés constituant un nuancier d'une
grande richesse aujourd'hui informatisé. Quant au tissage lui-même, il est
toujours effectué manuellement, sachant que la confection de chaque tapis est
prise en charge par 2 à 4 lissiers selon sa taille et demande généralement
plusieurs années de réalisation. Les gestes, les modes opératoires, les
différents outils et bien entendu les tapis s'observent, se découvrent,
s'admirent, à l'occasion de visites proposées uniquement à des groupes et sur
réservation obligatoire.
La Manufacture installée actuellement dans des locaux récents et
fonctionnels comprend une salle d'exposition accueillant des présentations
d'œuvres techniques, l'atelier de tissage comportant une dizaine de grands
métiers de haute-lisse, une salle de dessin et des annexes. Nous y avons passé
un après-midi instructif qui ne peut laisser indifférent, d'autant que ces
réalisations se comparent à de réels oeuvres d'art.
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Club Cyclo
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05-12-2004 |
Le 5 décembre, les Cyclos de l'Aqueduc en ‘rando' sur les
viaducs...
Nous ne partîmes que 8 et par un prompt renfort, nous nous
retrouvâmes 4 800 en arrivant aux viaducs...Et oui, mais ce n'est pas tout,
car au total nous fûmes 19 000 : marcheurs, rollers, cyclos et coureurs à
pieds. Tous et toutes furent au rendez-vous pour être les premiers à emprunter
l'autoroute A75 contournant Millau.
A 7 heures pétantes, l'équipe des Cyclos s'afférait place
des Grèses à embarquer les vélos dans les voitures. C'est par un froid glacial
que nous arrivâmes sur l'immense parking aménagé pour la circonstance. La
boisson chaude de bienvenue fut fort appréciée. Vers midi, le départ a été
donné sur cet asphalte encore fumant avec un peloton serré sur plus d'un
kilomètre. Dans cette foule d'homo-vélibus (tricycle, tandem, monocycle, quadricycles
et autres....), nous nous sommes perdus puis retrouvés, mais sans jamais dépasser
la vitesse autorisée (radar oblige...). La balade entre ‘soleil et nuages' parmi
cette foule bariolée fut superbe.
La traversée des 3 Viaducs, Verrières, Garrigue et une
partie du viaduc de Millau reste un des
moments fort et poignant. Après un déjeuner réconfortant, nous répartîmes dans
la vallée en jetant de Millau un dernier regard à cet ouvrage d'art discret et
parfaitement intégré dans ce paysage aveyronnais.
Après l'ascension du Ventoux, cet évènement restera un des
meilleurs souvenirs que l'on partagera au sein du club pour cette année 2004.
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Club Cyclo
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20-05-2004 |
Des Montferrierains à l’assaut du Ventoux !!!!
C’est par une magnifique journée de l’Ascension que se sont retrouvés au pied du Ventoux, à Vaison la Romaine, 19 cyclos de l’Aqueduc et leurs 20 accompagnateurs. Ce col « mythique » était inscrit au calendrier depuis plus d’un an.
Il est vrai que cette ascension - 21 Kilomètres - est classée dans le top 20 des cols de France. C'est une terrible montée digne d'être comparée avec les plus beaux cols des Alpes. Cette montée a demandé un entraînement soutenu, chacun a avalé selon sa forme des « bosses » locales : chemin du Mas de l’huile ; les sources du Lez, Mortiés, Cézas, la luzette… Certains ont même bénéficié de coach privé… La devise finale pour le jour J était : Être en forme et bien gérer ses efforts pour ne pas être complètement vidé au sommet.
A 8h le peloton est parti pour se retrouver rapidement à Malaucène, là les choses sérieuses ont commencées. La montée s’est déroulée avec une vue bien dégagée sur les montagnes et plaines avoisinantes Très vite le peloton a éclaté et les coureurs se sont « égrainés » tout au long de ce revêtement de qualité mais quelque peu pentu. Les voitures d’assistance faisaient des navettes avec le sommet encourageant les coureurs de queue.
Au mont Serein il fallait affronter les 6 derniers kilomètres avec une pente moyenne de 9%. Au sommet à 1912 mètres, l’assistance était là pour nous ravitailler. Le temps d’enfiler rapidement (peur d’un contrôle anti-dopage) un vêtement chaud et nous voilà repartis sur la bonne pente…vers les voitures.
Pendant ce temps certains accompagnateurs ont pu visiter la cité médiévale de Vaison avec ses vestiges romains.
Pour l’aspect statistique et sportif (ce n’était pas une compétition) 80% ont atteint le sommet. Le meilleur a mis 1h24 et le moins bon 2h55, mais il a pu observer la nature !!!!!
Le déjeuner de midi sorti du sac s’est passé au pied de la cave de Visan, certains ont même parlé de la «cave des célébrités». Les appétits étaient aux rendez vous et l’AOC coulait (déshydratation oblige) avec modération. Ce fut une belle journée culturo-sportive et certains pensaient déjà à 2005; à d’autres cols : Alpes d’Huez ou Aspin ?
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