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Aqueduc Nature
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07-12-2006 |
Sortie du 7 Décembre 2006
Musée des santons du Monde à Clermont Hérault
Cette
journée dont le programme comportait la visite du Musée des santons du monde ainsi
qu’une découverte «pas à pas» du vieux bourg ne paraissait pas à
priori exceptionnelle et pourtant !…
Le
matin, la visite du Musée nous offrit un merveilleux voyage grâce à sa très
riche et très diversifiée collection recueillie autour de la planète. En
pierre, en bois de chêne, feuille de maïs, feuille de bananier, verre,
porcelaine, etc.…telles sont les matières utilisées dans les différents pays du
monde pour la réalisation de ces santons présentés dans une scénographie
particulièrement étudiée. Pour les amateurs que nous étions ce fut un
enchantement d’admirer ces sujets de quelques millimètres, pour les plus
petits, jusqu’à la taille humaine, pour d’autres, figés dans leur position de
travail, voire animés pour certains; mais, oh combien expressifs dans leur
décor de maisons, aux couleurs chatoyantes, formant ainsi un village planétaire
où tous les continents sont représentés. Nous y avons passé un réel moment de
rêve, rappelant à certains quelques souvenirs…
L’après
midi, un parcours «pas à pas» dans les ruelles du vieux bourg de
Clermont-l’Hérault nous plongea dans l’histoire de cette ville dont la création
remonterait au 11ème et 12ème siècle. Ce parcours nous
mena vers les vestiges des remparts, de quelques anciennes portes et ceux du
château, puis vers les églises de Saint- Etienne de Gorgon, ancien monastère de
bénédictins, et l’église Saint- Paul. Ces différents éléments attestent des
origines de la ville qui connut par la suite de nombreux aléas économiques et
politiques comme bien d’autres cités de notre région d’ailleurs.
En
fin de parcours, nous nous sommes attardés en l’église Saint Paul, typiquement
gothique, qui connut une évolution architecturale constante jusqu’au 18ème
siècle, offrant ainsi aux visiteurs la possibilité d’admirer :
- à l’extérieur ; son architecture
de forteresse avec ses deux tours, son clocher en donjon de 30 mètres de haut, ses
archères et mâchicoulis. Ceci s’explique par le fait que les Clermontois,
durant des temps difficiles s’étaient dotés d’un système de défense dont
l’église faisait partie.
- à l’intérieur ; un superbe maître
autel en marbre, deux orgues l’un monté sur la tribune l’autre au sol appelé
«orgue de chœur», l’appui de communion en fer forgé du18ème, des vitraux
restaurés assez récemment dont la rosace, œuvre magnifique de style gothique
flamboyant.
Longtemps
ville de drapiers et de tanneurs qui connut son apogée au moyen âge pour
s’éteindre au19ème siècle, Clermont-l’Hérault devient par la suite capitale du
raisin de table, activité qui périclite à son tour dans les années
quatre-vingts. Elle se relance alors une nouvelle fois grâce à la viticulture
et à l’olivier.
Les
traces de ces évolutions y sont visibles, mais faut-il encore prendre le temps
de s’arrêter dans cette bourgade. C’est ce que nous y avons fait, avec grand
plaisir.
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Chorale
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21-09-2005 |
La Chorale chante à Sète
Le 21 septembre, pour la journée
mondiale consacrée à la maladie d'Alzheimer, la Chorale de l'Aqueduc s'est
produite à Sète dans le cadre d'un séjour vacances organisé pour les malades
d'Alzheimer et leurs aides. En effet, c'est souvent par une chanson, une
mélodie, que les malades manifestent qu'ils leur restent quelques bribes de
souvenirs, même quand ils paraissent avoir tout oublié.
La rencontre de Jean Marie Jouvenel,
chef de chœur et de Claudette Cadene, présidente de l'association «France
Alzheimer Hérault», tous deux Montferriérains,
a été l'occasion d'organiser ce concert sur le thème de BRASSENS bien sûr, mais
aussi de BREL et BECAUD. Une soirée très appréciée par les nombreux auditeurs :
malades et leurs familles, sympathisants et aussi vacanciers en séjour à Sète.
A l'issue du concert le directeur du centre de vacances convia choristes et
organisateurs à un majestueux buffet.
Tous les nouveaux choristes n'ont
pu participer à ce concert qui avait lieu dès la rentrée après seulement deux
répétitions. Depuis, ils se sont admirablement bien intégrés à la chorale composée
cette année de 55 personnes qui, lorsque paraîtront ces lignes aura donné deux concerts
de Noël, l'un en l'église de Montferrier et l'autre au Crès.
Pour le 2ème et 3ème
trimestre beaucoup de travail en perspective avec en préparation pour le 24
Mars 2006, au palais des sports de Castelnau, une soirée italienne partagée
avec 600 autres choristes ; au programme, des œuvres de MASCAGNI, BELLINI
et VERDI dont le très célèbre Nabucco. Enfin vers Avril, la chorale se produira
lors d'un weekend organisé par l'Aqueduc où tous les ateliers nous feront
profiter de leur savoir faire.
C'est toujours dans la joie et la
bonne humeur, par et à travers le chant que de plus en plus de Montferriérains viennent chaque mardi
soir oublier les soucis et les tracas de la vie quotidienne.
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Aqueduc Nature
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03-05-2005 |
AQUEDUC-NATURE DANS LE VENT.
Le vent en poupe. Le 3 Mai dernier un groupe
d'Aqueduc Nature s'est rendu sur le site éolien de Lastours, situé à Portel des
Corbières, au sud de Narbonne. Ce site à accès réglementé est à la fois un lieu
de production d'électricité, mais aussi un centre d'essais. Il se trouve au
cœur de la garrigue, entouré par 180 kilomètres de pistes rocailleuses et
pentues, qui constituent un terrain d'entraînement privilégié pour les véhicules
4x4 participant à de grandes épreuves internationales (Paris/ Dakar et
autres rallyes....). Ce fut donc à bord de véhicules de même type, conduits par
des pilotes chevronnés, que nous sommes parvenus, un peu secoués mais pas
mécontents d'avoir eu un bref aperçu de ce « sport », au pied des
éoliennes. Au sommet de la colline, à 298 mètres d'altitude, se
trouve un exceptionnel point de vue à 360 degrés sur les Corbières et le
littoral. Alors que l'horizon de brume se laissait embrassé par les flots de la Méditerranée, notre
accompagnateur nous conduisit auprès des différentes éoliennes (bipales,
tripales, Darius ; au vent ou sous le vent...) implantées depuis 1984 pour les
premières, jusqu'aux derniers modèles du constructeur Vergnet installés en 2003.
Au fil du vent. Pendant plus de 2 heures, il nous parla des études scientifiques,
de la construction, de l'exploitation et du développement de ces
aérogénérateurs produisant de l'électricité à partir de cette énergie
impalpable, dont on ignore souvent d'où elle vient ; mais fortement présente
ici : le vent. Les questions de
l'assistance passionnée furent nombreuses : sur les obligations
réglementaires, le financement, les avantages et les inconvénients de ce mode
de production électrique, les impacts locaux, les matériaux utilisés,
l'entretien, les limites techniques, les coûts d'exploitation, les
raccordements au réseau français, la sécurité, les évolutions technologiques
dans la mesure où les aérogénérateurs de 1 à 2 Mégawatts sont aujourd'hui une
réalité.
Autant en emporte le
vent. Autant
d'informations détaillées et précises sur les différents modèles présentés et
la possibilité qui nous fut offerte de pénétrer à l'intérieur du fût d'un
pylône ont permis à chacun de compléter ses connaissances, voire de réfuter
quelques idées préconçues ou des préjugés. Cette source d'énergie intermittente
(puisque liée au régime des vents) n'est pas envisageable pour produire de l'électricité
de base ou en période de pointe de consommation, mais elle devrait dans un proche
avenir représenter une part grandissante parmi les ressources d'énergie
renouvelable.
Au terme de cette visite, une halte dans le caveau du
Château de Lastours fut appréciée et offrit l'opportunité de poursuivre notre
discussion sur ces « moulins à vent » du 21ème siècle. Sur
le chemin du retour, une visite dans le mas d'un couple d'apiculteurs qui nous
enchanta par ses commentaires sur la vie des abeilles, clôtura cette journée
enrichissante et fructueuse.
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