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27 Septembre 2009 : Visites de l’exposition P. Bonnard (Musée Fleury de Lodève)
et le Temple de Lérab Ling
 Septembre, c’est la reprise... et la coutume pour « Aqueduc Nature » est de faire sa rentrée
au Musée Fleury de Lodève pour la visite de la traditionnelle exposition d’été. Cette année, elle était consacrée à P. Bonnard.
Rassemblant soixante quinze œuvres (peintures, aquarelles, dessins) provenant de nombreux musées français, étrangers ainsi que de collections particulières, nous avons suivi l’itinéraire de cet artiste qui était « un véritable voyageur dans sa maison, choisissant ses sujets dans le monde qui l’entoure » comme se plait à le souligner le conservateur du musée.
En effet, les portraits de ses proches dans leur lieu de vie, dont Marthe (sa compagne durant 40 ans), pratiquement son unique sujet féminin qui d’ailleurs ne vieillit pas dans ses tableaux,
ainsi que les scènes de rues à travers les fenêtres de son atelier ou d’intérieurs bourgeois, comme les natures mortes, sont ses thèmes favoris.
Bien sur, nous aurions aimé admirer quelques-uns de ses grands tableaux aux couleurs ensoleillées inspirées par la lumière méditerranéenne qu’il découvrit lors de séjours dans notre midi ; mais était-ce possible au musée de Lodève ?
En tout cas, dans ce parcours, nous avons pu pénétrer dans la démarche de ce peintre, assez particulier, qui puise son inspiration autour de, lui dans la vie de tous les jours, comme le rappelle d’ailleurs le titre de cette exposition : « Bonnard guetteur sensible du quotidien ».
Après un pique-nique très convivial, sous une douce chaleur de fin d’été, au lieu-dit
« la quille » offrant un magnifique panorama sur notre région, nous avons entrepris un voyage
très court en kilomètres, mais oh combien excitant, pour nous transporter en quelques minutes
jusqu’au Tibet.
 Effectivement, sur le plateau, à environ 800 m d’altitude, caché entre Lodève et Le Caylar, le Temple tibétain de Lerab Ling s’offrait à nos yeux.
Bâti à l’emplacement d’un centre de retraite provisoire, la construction du temple, qui s’inspire des meilleurs exemples d’architectures de monastères tibétains de l’Himalaya,
débuta en 2003, sur le modèle d’un temple indien, pour être ouvert en 2006 et inauguré par le Dalaï Lama en août 2008.
Par ses commentaires et explications, l’accompagnatrice a tenté de nous faire sentir le rôle et la mission de ce temple, appelé selon la terminologie consacrée, « Institut de sagesse et de compassion » qui accueille des personnes pour des séjours de retraites, aux fins d’étudier les enseignements du Bouddha tibétain.
La visite des différents espaces, dont la grande salle du temple dans laquelle est érigé un bouddha doré de 7 mètres de hauteur, et celle des différents ornements aux couleurs vives et choisies, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du temple ont complété notre découverte des lieux. Les grandes dimensions de ces derniers surprennent et pourtant tout semble être propice à la réflexion et à la méditation.
A noter que la communauté de Lérab Ling comprend des moniales, des moines ainsi que des
pratiquants laïques dont la vocation est de mettre en pratique la sagesse, l’amour et la compassion des enseignements du Bouddha.
Au terme de cette visite avons-nous découvert ce qu’est le bouddhisme ? Evidemment non.
D’ailleurs, ce n’était pas le but ; notre objectif était de faire connaissance avec ce centre, l’un des plus importants d’Europe, qui se trouve implanté dans notre département.
Au fait que signifie « Lérab Ling » ? Réponse : « Lieu de l’activité éveillée ».
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