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Club Cyclo
20-05-2007
Sur les traces de RIQUET

Sur le pont canalCe dimanche 20 Mai 2007, notre balade sur les bords du Canal du Midi a été une réussite. Partis avec un temps couvert, nos VTT nous ont conduits, de Vias et Ensérune, entre villages, villes,  plaines et ouvrages d'art  dont trois particulièrement imposants : Le pont canal, les sept écluses de Fontserannes et l'ouvrage énigmatique du Libron.

A notre point de retour ou notre  véhicule d'assistance nous attendait nous avons pu admirer le  Tunnel de Malpas (autre ouvrage d'art) et le site grandiose d'Ensérune.Déjeuner sur l'herbe Sous un soleil généreux, nous avons pique-niqué sur l'herbe en regardant passer les péniches.

Le retour s'est effectué sans difficulté, juste un petit détail... A l'arrivée, les compteurs affichaient 58 kilomètres pour une prévision de 40 kilomètres (sans doute une erreur arithmétique bien involontaire des organisateurs !).


Balade à renouveler.....sur une autre partie du canal.


Toutes les photos de cette sortie à vélo sont visibles sur la galerie photos.

 
Aqueduc Nature
20-04-2007

Sortie du 20 Avril 2007

Visite de PEZENAS

Plusieurs fois évoquée, la visite de PEZENAS fut enfin proposée le 20 avril 2007 aux Aqueduciens. Il fallut faire un choix de visite en cette ville qui a hérité de son passé, un riche patrimoine à multiple facettes.

Pézenas fut en effet, ville de foires, siège des réunions des Etats du Languedoc jusqu’au milieu du 16ème siècle, ville culturelle, lieu de séjour pour Molière et son illustre théâtre. En outre son centre possède plusieurs hôtels particuliers des 17ème et 18ème siècles ainsi que de nombreuse maisons bourgeoises du 16ème offrant au regard de magnifiques façades médiévales heureusement épargnées par la destruction.

Notre matinée fut donc consacrée à une visite du centre historique qui débuta par l’hôtel de Lacoste, bel exemple d’architecture avec son vestibule voûté d’ogives et sa galerie sur cour agrémentée de croisées d’ogives qui couvrent les deux volées de l’escalier.Colonne et cour intérieure

C’est en ce lieu que notre guide nous brossa l’histoire de Pézenas dont les premiers groupes de population semblent s’être implantés environ 600 ans avant notre ère. Plus tard, à l’époque romaine, Pézenas aurait été un important centre lainier ; puis après la chute de l’empire romain la ville tombe dans l’oubli avant d’être acheté par Saint Louis.

La période qui s’ouvre alors permet à Pézenas, devenue ville royale, de connaître un essor important, à la fois commercial (foires) et politique (sessions des états généraux de la province). Les années 1500 sont marquées, ensuite, par un profond bouleversement urbain et architectural.

Le dynamisme de la ville attire de plus en plus de monde (négociants, hommes de loi, politiciens…) qui font construire de vastes habitations pour vivre, recevoir et montrer leur importance. C’est ainsi qu’apparaissent ces constructions avec, autour d’une cour centrale, les deux éléments constitutifs de l’architecture piscénoise de cette époque : un escalier extérieur et une galerie desservant les corps de bâtiment.

Durant les années qui suivirent, la ville continua de se développer et de garder un certain prestige, malgré cette époque des conflits religieux dont elle souffrit assez peu. Ce fut aussi l’époque de la construction, par la bourgeoisie, des principaux hôtels particuliers que nous avons pu découvrir.

Au 18ème, Pézenas est devenu un important centre commercial grâce à ses 5 foires annuelles (négoce de draps, d’étoffes, de produits agricoles,…), avant de connaître, comme de nombreuses autres villes, les effets du développement industriel.

Notre parcours dans les rues étroites et pavées nous conduisit devant :

  • la Maison Consulaire, créée au 13ème et souvent restaurée voire rebâtie tout en conservant la disposition traditionnelle, à savoir; un rez-de-chaussée servant de halle et à l’étage une salle de délibération éclairée en façade par trois grandes fenêtres,
  • l’hôtel de Peyrat et sa tour, bien conservée, attestant une fois encore le désir de montrer son importance,
  • l’hôtel de Wicque, aux fenêtres de façade accolées les unes aux autres, contraire à l’usage local, traduisant une influence lyonnaise,
  • l’église St. Jean, ancienne chapelle fortifiée des templiers qui devint église paroissiale avant d’être rebâtie et agrandie pour devenir collégiale,
  • l’hôtel d’Alfonse, ordonné autour d’une cour intérieure et d’un jardin sur lesquels les appartements s’ouvrent par deux galeries ; l’accès aux étages étant assuré par un escalier à vis à noyau évidé. Ce type d’aménagement, bien connu à Pézenas, en est à l’hôtel d’Alfonse un exemple le plus abouti.

Bien entendu, c’est en ce lieu que Molière fut évoqué, puisque selon la tradition, la pièce ‘Le médecin volant’ y aurait été représentée, pour la 1ère fois, le 9 novembre 1655.

Il est à noter qu’aucune des nombreuses villes de province où séjournèrent, Molière et sa troupe entre 1645 et 1656, n’a voué à ce comédien une aussi intense vénération ; à tel point que de nombreuses anecdotes, plus ou moins vraies, courent sur ses séjours piscénois. Une chose est, en tout cas, avérée, selon une formule exprimée par Marcel Pagnol : « Jean-Baptiste POQUELIN est né à Paris alors que MOLIERE est né à Pézenas »

Aqueduc Nature en visite à PézenasAprès cette matinée culturelle, nous nous sommes dirigés vers Servian, pour découvrir, durant l’après-midi, le magnifique jardin de Saint-Adrien dont le propriétaire créateur nous fit découvrir la réalisation de son rêve.

C’est en effet dans une ancienne carrière basaltique, déjà exploitée au Moyen-Age, et abandonnée depuis, que les propriétaires décidèrent en 1988 de réhabiliter ce lieu en y créant un jardin de 4 hectares. Les excavations de la carrière furent transformées en lacs autour desquels furent aménagés, des espaces gazonnés, plantés d’essences variées (saules, peupliers, oliviers, palmiers, azeroliers…) agrémentés de fleurs auxquels des décors de pierre et quelques cascades d’eau apportent charme et sérénité.

Vouloir en donner une description analytique serait bien imprudent, car comme tout jardin, son aspect évolue chaque jour en fonction du développement de la végétation et de la saison.

Nous y avons fait une halte magique et conviviale qui s’est terminée autour du verre de l’amitié. Ce n’était pas le paradis….Quoique….


 
Aqueduc Nature
30-01-2007

Sortie du 30 Janvier 2007

Montpellier et son architecture moderne

Le programme de cette sortie avait pour objet une visite «du Montpellier d’aujourd’hui et de demain», aux fins d’avoir un éclairage sur l’évolution de l’urbanisme, de la structure des bâtiments et leur architecture. Centrée sur Antigone et les quartiers modernes, la visite débuta par un commentaire de notre guide autour des maquettes exposées dans le hall de l’Hôtel de Ville, offrant ainsi un aperçu aérien de l’organisation structurelle de la ville, de son évolution dans le temps et de percevoir le fil conducteur des urbanistes.

Elle se poursuivit dans le quartier du Polygone puis vers la place Paul Bec, point d’entrée dans le quartier d’Antigone. La différence significative de niveau du sol et le souci de cohérence architecturale entre ces deux quartiers permettent d’expliquer la réalisation, à cet endroit, de l’escalier monumental et de ses deux ailes «flanquées» sur la façade du Polygone.

Parcourant ensuite la voie piétonne du quartier d’Antigone, à l’allure néo-classique, dû à l’architecte catalan Ricardo Boffil, puis traversant la place du Nombre d’Or (référence bien connue des bâtisseurs) cette voie apparaît effectivement comme le prolongement de l’axe historique de Montpellier (Peyrou, Avenue Foch,…jusqu’aux rives du Lez), constituant ainsi un trait d’union avec le nouveau centre de la ville et sa future Mairie.

Une observation toujours étonnante est celle de l’architecture en trompe-l’œil des bâtiments construits en béton dans une teinte ocre au ton pierre; habillés d’éléments également en béton plaqués en façade, complétés de fenêtres se rapportant à deux étages et agrémentés de colonnes masquant généralement des escaliers de service.Dans la salle du Conseil Régional

Il s’agit en fait d’une subtile alliance entre les règles de l’architecture issues du passé et les technologies les plus avancées appliquées aujourd’hui dans le bâtiment.

Après avoir admiré l’intérieur de l’église, résolument moderne, du quartier du Bosco; puis la médiathèque à l’architecture de métal et de verre particulièrement adaptée à la gestion des ouvrages ainsi qu’à leur lecture; et enfin la piscine olympique avec sa toiture soutenue par des haubans et ses murs vitrés offrant un maximum de volume et de luminosité naturelle; nous avons pu constater les apports judicieux des techniques modernes dans les réalisations agrémentant ainsi la vie locale.

Débouchant ensuite sur l’esplanade de l’Europe nous avons franchi le Lez, pour visiter l’Hôtel de Région, et en particulier la salle du conseil située dans les étages supérieurs, découvrant à cette occasion une vue magnifique sur la ville, sur les rives du Lez et sur l’immense chantier de Port-Marianne; futur quartier qui sera sûrement à visiter un jour…
 
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