La
matinée débuta par la visite commentée
de la Bambouseraie, forêt inattendue au cœur des
Cévennes. A noter que le mois
de Mai était favorable puisqu’il est
qualifié « mois de la folie des
bambous » en raison de la sortie des nouvelles
pousses qui croissent de
façon spectaculaire.
Empruntant,
à l’entrée de ce domaine de Prafrance
créé en 1856, la longue allée sous les
séquoias centenaires et les bambous dont
les fines hampes s’élèvent à
plus de 18 mètres, la première surprise est
toujours la même, celle du gigantisme de ces plantes
exotiques ; la seconde est
d’observer leur étonnante diversité. En
effet, le long des allées, autour du village
laotien reconstitué, puis au
« bambousarium », plus de 200
variétés
aux chaumes verts, jaunes, noires ou bicolores se succèdent.
Importés d’Asie
par le créateur du parc, Eugène Mazel, ces
graminées inconnues sous nos
latitudes se sont développées grâce
à leur vigueur naturelle (certaines poussent
de plus d’un mètre par jour) et au microclimat
local, constituant ainsi une
collection unique dans ce petit coin d’orient
français.
Bien
entendu, après cette visite, chacun au
gré de sa promenade, parcourut les divers sentiers longeant
canaux et bassins,
en s’attardant notamment dans le «vallon du
dragon», jardin à lui tout seul au
milieu du parc, qui invite le visiteur à la
méditation et à la contemplation.
C’est
un lieu où il n’est pas nécessaire
d’essayer de comprendre, mais simplement ressentir…
L’après
midi, le musée de la musique, à
Anduze, au bord de la rivière, nous ouvrait ses portes. La
propriétaire de
cette collection privée d’instruments de musique
du monde entier, nous fit
faire un parcours culturel et distrayant en nous présentant,
leurs origines, les
matériaux utilisés, les peuples utilisateurs et
leurs traditions, ainsi que les
évolutions au cours du temps.
Cette présentation,
accompagnée de démonstrations
instrumentales commentées fut comme un hommage rendu, aux
hommes qui, au cours
des siècles, ont transformé et fait
évoluer le domaine du son et donc de la
musique.