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Théâtre
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31-01-2009 |
Les Cultiv'acteurs vous présentent 'La Rumeur...'
La troupe de l’atelier
théâtre les Cultiv’acteurs dirigé par Michel BOURELLY présentera le 31
Janvier 2009, à 20h30, salle du Devézou à Montferrier sur Lez une
animation théâtrale sur le thème de la rumeur, un phénomène de
société qui a traversé toutes les époques et qui peut concerner tout un
chacun…
Mais ne dévoilons pas l’‘intrigue !
Les comédiens qui sont en pleine répétition. Ils vous attendent
nombreux, pour une soirée tragi-comique pleine d’émotion et de
rebondissements qui vous fera oublier vos tracasseries quotidiennes….
en période de crise notamment …
Inscriptions 2009 - 2010
Cet atelier théâtre
débutera le jeudi 17 septembre 2009 à 20h30, grande salle du Devézou.
Michel Bourelly, comédien confirmé, propose un travail d’expression sur
plusieurs niveaux : travail sur la respiration (techniques de yoga, de
relaxation), sur la voix parlée, le chant, la prise en compte de
l’espace, la relation au partenaire, comment aborder un rôle à travers
une recherche approfondie sur le personnage à partir du travail sur les
actions et les événements…
Ce travail d’expression
se concrétisera par un spectacle dont le thème sera choisi par
l’ensemble des participants.
Les inscriptions se feront à l’occasion de la journée des Associations,
le samedi 5 septembre, place des Grèses, ou en appelant Me Paule Bord au
04 67 59 10 04
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Aqueduc Nature
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12-12-2008 |
La Cathédrale d’images (les Baux de Provence)
et le site de Glanum
Le 12 Décembre 2008, nous nous sommes retrouvés dans la matinée au cœur des Alpilles, dans la Cathédrale d’images à deux pas du village classé des Baux de Provence, pour admirer la présentation consacrée cette année
à Vincent Van Gogh.
Ancienne carrière souterraine de plus de 20 mètres de haut, judicieusement utilisée à des fins artistiques, nous y avons déambulé dans un univers d’images gigantesques et de musiques envoûtantes. Ce fut l’occasion d’une vision différente d’une partie des œuvres de Van Gogh en plongeant dans les paysages projetés sur les parois de calcaire mettant en lumière la diversité des œuvres de l’artiste selon les saisons, les époques, en un mot la vie…
C’est avec un égal plaisir que nous avons pu vivre, immergé dans ce spectacle féerique, des instants de rêves, de magie, d’émotions, voire d’émerveillement. Après un pique nique, à l’abri d’un mistral frisquet qui dégagea un appréciable soleil, nous nous sommes dirigés vers les vestiges de l’antique Glanum , ville exhumée aux pieds des Alpilles déchiquetées.
Cette cité «gallo-grecque» devenue «gallo-romaine» grandit, aux dires de notre guide, autour d’une source sacrée, faisant de ce site un lieu de culte important, mais aussi une étape et un grand marché qui resta prospère pendant quelques siècles avant de sombrer lors des invasions germaniques.
Lors du parcours, parmi les fouilles, nous avons pu observer diverses constructions dégagées datant de trois époques : La première franchement hellénistique, la seconde témoignant d’une romanisation, la troisième gallo-romaine. A l’extrémité du vallon, se trouve l’emplacement de la source sainte, et sur le versant oriental, les gradins d’un théâtre recouvrant les vestiges d’un théâtre grec plus ancien. Les éléments découverts mettent en évidence une ville qui s’est organisée au cours de l’histoire avec ses maisons donnant sur une rue principale, avec un centre monumental dont le forum, les temples, le théâtre, etc…toutes constructions bâties sur des remblais de réalisations antérieures qui témoignent d’un passé économique et religieux important.
En quittant le site, une halte pour admirer les «Antiques» s’imposait. L’arc de triomphe, arc d’entrée
de Glanum, dont la partie haute a partiellement disparu, il marquait probablement le passage d’une voie menant de l’Italie à l’Espagne , et le mausolée aux remarquables sculptures. A noter que ces deux monuments romains figurent parmi les mieux conservés de France.
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Aqueduc Nature
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18-11-2008 |
Une journée à Saint-Guilhem le désert et à Saint-Jean de Fos
Depuis douze siècles, Saint-Guilhem-le-Désert qui s’étire au cœur de l’étroite vallée du Verdus,
s’impose comme une halte historique, spirituelle et culturelle de choix.
En parcourant les ruelles médiévales, il apparaît nettement que le développement du village, tout d’abord dans sa partie haute, et ultérieurement en direction de l’Hérault, n’aurait pas existé sans la présence et la renommée de l’abbaye de Gellone. C’est vraisemblablement aussi et surtout par ses maisons romanes que ce village est célèbre, avec ses arcs en plein cintre et ses fenêtres géminées à colonnette centrale.
Généralement, les locaux du rez-de-chaussée
étaient réservés au travail, tandis que l’étage était consacré à l’habitation.
Au cours de la visite de l’abbaye, fondée au 9ème siècle, le guide, par ses commentaires riches
et précis, souligna combien les modifications, les reconstructions et les agrandissements réalisés
durant des siècles furent nécessaires pour accueillir les visiteurs et les pèlerins de plus en plus nombreux en raison du rayonnement du monastère de Gellone et du développement du culte autour du Saint et des reliques.
De l’abbatiale préromane du 10ème siècle, il ne reste que la crypte et quelques sculptures. L’édification de l’abbaye et du cloître caractéristique du
«premier art roman méridional», qui intègre les éléments de la construction antérieure, débuta au 11ème pour se terminer au 15ème siècle, avec la mise en place du clocher.
Ultérieurement, les conflits régionaux, les guerres de religions, la révolution française…se
traduisirent par des dégradations, des pillages voire des ventes dont les conséquences sont
visibles dans le cloître par exemple.
L’abbaye, inscrite sur la liste du patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des chemins de
Compostelle, et le village médiéval constituent un lieu assez magique où les légendes se mêlent à la grande histoire.
L’après midi, à Saint-Jean de Fos, c’est l’histoire plus récente de la poterie (4 siècles seulement) que nous conta C. Destand, potier de son état. La présence d’argile et de mines de cuivre dans cette région, semble être à l’origine de cet artisanat qui représentait un complément de ressources pour une population locale dont l’activité de base était surtout agricole.
Cette activité est tombée en désuétude au début du 20ème siècle (guerres mondiales, développement
de la fabrication industrielle de vaisselle en faïence et porcelaine…). Récemment quelques personnes, issues d’anciennes familles de potiers, décidèrent de reprendre cette fabrication, au sein d’une
association, avec la volonté de retrouver et de pérenniser ce patrimoine local (vaisselle, jarres, vases, fontaines, éléments décoratifs…).
La visite se termina par la réalisation sous nos yeux d’une poterie, durant laquelle le potier nous montra le travail précis de la main pour la mise en forme sur le tour, puis nous expliqua les différentes phases de l’engobage, de l’émaillage et de la cuisson. Cette activité renaissante à Saint-Jean de Fos conjugue, avec bonheur, art et artisanat.
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